Embarquez à bord de l’un des avions de ligne des plus mythique ! Oui mais dans le cockpit… Celui-ci n’est vraiment pas comme les autres! Presque aussi étroit que celui d’un avion de chasse, un tableau de bord garni de centaines de boutons et de cadrans, le pilote doit avoir l’œil à tout. Car tout va très vite en vol. Train rentré, visière relevée, le Concorde entreprend sa longue ascension vers la stratosphère à 16 000 ou 18 000 mètres d’altitude. Et plus il monte, plus il accélère. En seulement vingt minutes, il franchit le mur du son. Le fuselage, porté à une température de 81° commence à se dilater : il mesurera 20-cm de plus à Mach 2. Le Concorde a embarqué 90 tonnes de carburant. A Mach 2 il en a déjà utilisé 20. Le vol dure 3 h 28 dont 2 h 42 en supersonique. Certaines des technologies utilisées ont vingt ans d’avance et permettront aux constructeurs aéronautiques français et anglais de rester dans la course avec les États-Unis, puis de créer Airbus.

Visite du cockpit!

Entièrement analogique le cockpit de Concorde n’a de commun avec les autres avions que les instruments basiques. Le cockpit est composé de 5 sièges, 3 pour le personnel naviguant (commandant de bord, co-pilote et mécanicien. Un autre siège situé derrière le commandant de bord, et le dernier situé derrière le mécanicien pour les « observateurs ». Ceci montre à quel point il est complexe de piloter Concorde, mais cela prouve également toute l’attention qu’il demande. C’est un charge de travail continue, ne laissant quasiment aucun repos aux pilotes lors d’une traversée transatlantique, car à la différence d’un avion classique qui demande une check-list toutes les 2 ou 3 heures Concorde exige ce travail durant tout le vol, ce qui explique la nécessité d’avoir un troisième homme à bord qui joue un rôle extrêmement important durant le vol.

Les instruments de pilotage!

Voici les quelques instruments uniques que l’on retrouve dans le cockpit de Concorde : L’instrument le plus emblématique est celui de la commande d’abaissement du nez. La commande du nez est utilisée au sol, au décollage et à l’atterrissage. Celle-ci est disposée à gauche du co-pilote. Vient ensuite le Machmètre qui est également un instrument unique à Concorde. Il est dispatché en trois exemplaires pour les navigants. Il affiche le nombre de Mach à partir de 0,5 jusqu’à 2,40. Puis la post-combustion qui est en quelque sorte un cinquième moteur très utile au décollage, ainsi qu’au moment de passer le mur du son.  C’est à ce moment là que la résistance de l’air est la plus forte ; le commandant de bord enclenche donc la post-combustion à partir de Mach à 0,93 jusqu’à Mach 1,7. Ainsi le Concorde vole beaucoup plus facilement et consomme moins de kérosène. Trois heures plus tard, Roissy est en vue. Nouvelles manoeuvres pour dégager la visière, sortir le train, maintenir l’avion en position pour un atterrissage à … 300-km/h. Le Concorde se pose avec une étonnante douceur malgré cette vitesse inhabituelle pour un avion de ligne. Détente dans le cockpit après un dernier contrôle!

 

 

 

 

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