… Dans mon jardin d’hiver… Ces mots sont tirés de la chanson «  jardin d’hiver » co-écrite par Benjamin Biolay et Keren-Ann et interprétée notamment par Henri Salvador. Mais qu’est-ce donc un latécoère ?

Insecte ou fleur ?

Au départ et sans chercher plus avant, on peut penser qu’il s’agit d’une fleur ou bien d’un insecte. Dans un jardin, même intérieur, cela semble cohérent. Il y a bien une plante qui s’appelle lavatère ! Dans la classification des insectes, de nombreux ordres ont une terminaison en « ères ». Diptères, lépidoptères et autres. Cela convient bien aux moins curieux, mais en creusant la question et avec l’aide de notre brave dictionnaire, force est de constater qu’en réalité c’est un avion ! Mais que diable vient-il faire dans cette chanson ?

Avion

Mais avant tout le nom d’un équipementier aéronautique. Pierre-Georges Latécoère. Figure emblématique des débuts de l’aviation commerciale française de l’entre-deux-guerres et en particulier de la poste aérienne, il n’eut de cesse de réduire la distance et le temps entre les continents. Une preuve s’il en faut : « Le 9 mars 1910, avec le pilote Lemaître il franchit la distance de Toulouse à Rabat avec escale à Barcelone Alicante et Malaga. Il porte au Maréchal Lyautey qui le reçut sur le champ d’aviation, le Journal « Le Temps » acheté le matin à Toulouse et un bouquet de violettes à la Maréchale ». Le Latécoère 28 (ou Laté 28) avec lequel Jean Mermoz a traversé l’Atlantique Sud pour la première fois le 12 mai 1930, en est également un bel exemple. D’autres modèles tous appelé Laté suivi d’un numéro feront leur apparition dans l’espace aérien international. Il fit de la ville de Toulouse un site aéronautique incontournable.

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